Arrivée de Lanaelle du Chastel

Dame Camille lui avait proposé de rejoindre la Compagnie de Rhuys pour
aider dans un des domaines qui n'était pas militaire. Elle n'y connaissait rien
aux armes et savait à peine se défendre.


Elle se présenta à la grille.




Demat, il y a quelqu'un. C'est Dame Camille qui m'a envoyé.

Elle attendit que quelqu'un vienne.

On l'avait fait prévenir, les vougiers qui gardaient l'accés avaient fait remonter jusqu'au sergent de quart qui avait lui-même solicité le mestre.

L'homme se présenta donc aux portes.

Jaugeant la jeune fille.

Demat damoiselle, je suis Lancéor de Kerroch, mestre d'armes de la compagnie. Vous désirez ?

Lanaelle regardait autour d'elle en attendant que quelqu'un
vienne. Elle sursauta en entendant une voix .

Euh... Demat messire, je suis Lanaelle du Chastel. Dame
Camille m'a dit que la compagnie cherchait un intendant
et une personne pour aider aux archives et elle m'a dit
de venir postuler pour les ou pour un des deux postes.


Elle n'osait pas vraiment regarder mestre d'arme, il
était aussi impressionnant que son chef. Elle n'était
vraiment pas à l'aise du tout et elles n'étaient pas
nombreuses les personnes qui mettaient la jeune fougeraise mal à l'aise.

Le mestre acquiesca.

Fort bien... Du Chastel... Votre nom me dit quelquechose... Parlez moi de vous et dites moi pourquoi vous vous intéressez à notre compagnie.

Il resta planté devant elle, la fixant droit dans les yeux.

Eh bin il est charmant celui là; Bon allez bouges toi, tu
vas pas lui montrer qu'il t'impression après tout ce
n'est qu'un homme , pensa la jeune femme.

Reprenant de l'assurance , elle releva la tête et soutint son regard.
A ce jeu là , elle était très forte , la fougeraise. Elle sourit un instant
puis lui répondit calmement.

Son nom lui disait quelque chose, elle allait donc lui faire un petit arbre
généalogique à la sauce Lanaelle.

Je suis la fille feu Athris et Saphyra du Chastel - Stranghögg, et
donc la petite fille d'Aerinne et Xoff Strandhögg. Et si ca peut
vous faciliter la tâche mon parrain était Anakin de Coiroux de
la Croix de Rigole, feu le Maréchal de Bretagne.

Je suis tribun, animatrice et maréchal à Fougères. Je suis mariée enfin
pour le moment , j'ai une fille et je m'occupe de ma petite sœur.
Je suis ambassadrice de Bretagne auprès du Duché de Milan et du
Duché de Modene et membre de la chancellerie.

j'ai disons un caractère pas facile, je me laisse pas marcher sur les pieds.
J'ai la réplique assez facile et surtout j'ai peur de personne.


je vais pas lui dire que j'ai envoyé son chef sur les roses, il serait
capable de me jeter au fond d'une geole, c'est qu'il n'a pas l'air commode, se dit la jeune femme faisant un effort pour ne pas éclater de rire.




Je m'interesse pas proprement dit à la compagnie mais je suis
curieuse et je m'intéresse à tout ce qu'on dit sur elle, même si et, j'en suis
désolée, j'ai pas du tout l'âme d'un soldat. Mais je sais
que la compagnie défend la Bretagne avec courage et honneur,
que son chef est un des meilleurs soldats de Bretagne.
je serais fière d'un faire partie et aider avec mes faibles moyen.



Dame Camille me parle beaucoup du travail que fait la compagnie
sans révèler vos secrets bien sur, ce n'est pas du tout son genre,
et elle m'a dit que celle-ci recherchait du personnel autre que
des soldats. Je lui ai dit que j'étais intéressée, que j'aimais bien
faire des recherches et que ça me plairait d'essayer. Elle m'a dit
de me présenter ici et me voilà.



Elle respira un grand coup après sa tirade et attendit qu'il parle.
Il restait là planté devant elle comme un piquet et la regardant
droit dans les yeux, elle ne baissa pas les yeux un seul instant.

Le mestre sourit.

Ma doué ! La petite fille d'Aerinne et Xoff !... Cà ne me rajeunit pas, mais j'ai bien connu vos grands-parents !

Il fit une pause.

Je vais vous faire entrer, damoiselle, bon sang ne saurait mentir... Si vous avez besoin, vous savez où me trouver.

Et l'homme d'armes fit signe d'entrer.

Elle regarda plus attentivement l'homme en face d'elle, il n'avait pas
l'air si vieux mais elle ne dit rien.

Je vous remercie messire.


Elle passa devant lui en souriant remerciant mentalement
ses grands parents.